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Ets Guéry Motosport 82000 MONTAUBAN - Agent RIEJU.

Ets Guéry Motosport 82000 MONTAUBAN - Agent RIEJU.

Agent RIEJU, TNT-Motor et IMF - Vente neuf et occasions. Réparations cyclomoteurs, scooters et motocyclettes toutes marques.


Historique de la marque RIEJU

Publié le 1 Novembre 2014, 00:00am

En 1934, messieurs Don Luís Riera Carré et Don Jaime Juanola Farrès, deux jeunes hommes entreprenants, débutent leur aventure avec la fabrication d'accessoires pour bicyclettes.

De la fusion des deux noms de famille est née la marque Catalane RIEJU : RIEra + JUanola).

Après l'achat de terrains pour la construction de l'usine, la guerre civile espagnole a contrarié leurs plans. Le gouvernement Républicain a réquisitionné l'entreprise, qui n'était alors pas encore achevée, et l'a utilisée comme un parking à camions.

Au cours du conflit, un deuxième étage a été construit sur l'usine, considéré comme un paiement d'intérêts sur le futur.

FIN DE LA GUERRE CIVILE

A la fin de la guerre civile Espagnole, RIEJU recommence son activité industrielle.

DÉBUT DE LA FABRICATION DE MACHINES

En 1942, le père de Salvador Dalí, le génie Catalan, est le notaire chargé de la création de la compagnie RIERA & JUANOLA, S.L. (RIEJU), constituée comme société limitée à un capital d'un million de pesetas.

Par la suite, RIEJU fabrique et commercialise des composants (équipements électriques "Hélium" ou guidons "Rigit").

Débute alors la construction des bicyclettes RIEJU, sous les marques EMPORIUM et MARATHON. 30 bicyclettes sont fabriquées par semaine, par 35 employés.

NAISSANCE DU PREMIER CYCLOMOTEUR : la "n°1".

Le premier produit RIEJU de 1945 est une bicyclette dotée d'un moteur auxiliaire de 38 cm3 (4 temps Serwa), d'une transmission directe à la roue arrière, et de deux vitesses. Développant 1 cheval, atteignant 40 km/h, la nº1 possède un réservoir d'essence chromé, soudé à la main.

1949 : SUCCÈS DU DESIGN : la "nº2".

De la "nº1" de 1945, nous passons à la fabrication de la n°2, en juillet 1949, avec le premier vrai cyclomoteur RIEJU, toujours avec un petit moteur 4 temps français à transmission indépendante, avec un embrayage et une boite de vitesses.

La "nº2" a été l'une des motos les plus connues de l'époque.

CONSTANTE ÉVOLUTION : la "n°3".

L'année suivante, en 1951, la nº3 apparaît : c'est un cyclomoteur avec une nouvelle partie moteur.

En 1952, arrivera la "nº4" avec des modifications esthétiques. Progrès et améliorations se succéderont pour perfectionner l'ensemble moteur et le doter des caractéristiques techniques des machines de l'époque. Entre 1950 et 1955, plus de 21 prototypes ont été produits. Pour RIEJU, le pari de la qualité supérieure est un objectif constant affiché dès le départ : c'est une valeur qui marque la différence, encore aujourd'hui.

LA PREMIÈRE MOTO 100% RIEJU.

En 1953, c'est la naissance de la 175cm3. à moteur AMC 4 temps, coloris noir mat avec des liserés or, et des suspensions (fourche avant télescopique hydraulique et suspension arrière oscillante avec amortisseurs hydrauliques).

Pour la motorisation, un accord a été passé avec les fabricants de moteurs AMC, et FITA (à Figueres, Catalogne Sud) qui l'ont fabriquée sous licence.

Grâce aux améliorations réalisées sur le moteur, une consommation très raisonnable fut obtenue, provoquant l'explosion des ventes de ce modèle. 5000 machines furent construites entre 1953 et 1961, entraînant le succès commercial du cadre, adapté à d'autres motorisations (moteur Villiers).

Pendant 4 années, 1000 machines furent produites annuellement. La forte demande de la part des distributeurs, associée à la fiabilité de la 175 cm3. ont apporté un prestige reconnu à la marque RIEJU. Grâce à ce modèle réussi, RIEJU a survécu, tandis qu'en Espagne quelques géants du secteur disparaissaient.

LE SCOOTER PAS ENCORE ACCEPTÉ

En 1956, commença l'étude d'un scooter, sur la base des moteur AMC 50 et 125cm3. avec comme référence, le scooter français à grandes roues "Sulky".

En 1958, RIEJU présente la version commerciale du projet, l'Isard. C'est un hybride entre moto et scooter, avec une esthétique très propre.

Une esthétique risquée et la volonté d'introduction sur le marché d'un produit à la finition de haute qualité ont élevé le prix de vente et contraint RIEJU à abandonner la production dès 1960, après des ventes un peu décevantes.

La TAHON Sport 125 (copie de la française "Derny Taon"), avec un moteur AMC de 2 temps se vendra assez peu, mais c'est de nos jours une moto RIEJU de collection très recherchée.

DES JOURS MEILLEURS

En 1958, RIEJU lance le modèle JACA Sport 125cm3. Très sportive pour l'époque, avec des jantes en aluminium, un guidon et siège de course, ainsi qu'un tambour de frein refroidi : c'est un luxe accessible seulement par une élite, à cause de son prix de vente assez élevé.

RIEJU sort donc en 1959 la JACA 125cm3, modèle "Tourisme", une moto simplifiée par rapport à la "sport".

L'ITALIE ET LE CYCLOMOTEUR.

Les immatriculations Espagnoles subissent une forte chute dès 1960. Le moteur 175 cm3 n'attire plus le public. RIEJU cherche des solutions en Italie, et aboutit à un accord avec MOTORI MINARELLI.

La marque RIEJU devient importateur exclusif de ces moteurs pour l'Espagne.

1964. LA DEUXIÈME ÉTAPE RIEJU

A partir de l'accord de 1960, RIEJU envisage la fabrication à Figueres, de machines équipées des moteurs italiens. RIEJU continue de monter aujourd'hui encore ses machines avec des motorisations MINARELLI.

Le fruit de cette motorisation est une "JACA" de 3,5 ch pour une vitesse maximale de 70 km/h. A cause de la nouvelle loi sur les cyclomoteurs (limités à 40 km/h), RIEJU bride ses moteurs très au-dessous de leurs possibilités, et finit par les rendre indestructibles.

La poste espagnole commence à utiliser des RIEJU. De l'accord avec MINARELLI est née toute une série de machines robustes, adaptées aux déplacements sur les routes de l'Espagne des années 60.

ÉLARGISSEMENT DE LA GAMME.

En 1976 et 1977, apparaissent les premières motos Tout-Terrain. RIEJU se lancera avec elles dans le monde de la compétition et obtiendra ses premiers succès, avec les CONFORT et TT 503, CONFORT 501 et TT 504, et après des évolutions esthétiques.

LA COMPÉTITION.

En 1978, la moto TT 406 apparaît avec un moteur MINARELLI de 74 cm3, RIEJU mène ce modèle au plus haut niveau de la compétition, et RIEJU commence une aventure palpitante en participant au premier championnat d'Espagne d'Enduro (catégorie 75cm3).

Au fil des années, RIEJU décrochera un total de 12 titres de championnat national dans cette catégorie.

BENVINGUTS MARATHON !

1979 marque l'histoire de RIEJU avec la naissance de la TT 505 (échappement relevé de type cross), une série MARATHON en 50 et 74cm3. Présentées au salon de Barcelone, elles ont fini par donner une identité et une couleur à la marque : le vert, symbolisant les machines Tout-Terrain.

Cette couleur reste aujourd'hui associée au nom mythique de MARATHON et de RIEJU dans l'esprit des passionnés de l'époque.

Ses caractéristiques et ses succès font partie de l’histoire de la moto en Espagne. En 1979, démarre la production de la 50 KS automatique.

MARATHON 80 cm3.

En 1980, ont été présentées les MARATHON 80 Enduro et Cross, avec lesquelles de nombreux succès sportifs furent obtenus. Vient le tour du modèle route, la moto "STRADA 75", à boite 5 vitesses et frein à disque à l'avant. La compétition a été pour RIEJU un terrain exceptionnel d'épreuves mises à profit pour créer la MR80 dès 1984. C'est un digne successeur de la MARATHON.

NOUVEAUX MODELES

En 1985, au salon de Barcelone, le nouveau modèle SPRINT (cylomoteur automatique, inspiré de l'esthétique de la MARATHON) est lancé.

Le "SUPER MARATHON 50" s'en inspirera à son tour pour créer en 1986, la "RV 50". Cette année là, RIEJU reçoit du gouvernement espagnol, la médaille d'argent du mérite du motocyclisme (titre de vice-champion du monde d'enduro). La même année, RIEJU gagna le championnat d'Espagne d'enduro en 80cm3, et le championnat de vitesse "Junior" en 80cm3.

En 1987, le chiffre de production atteint 8000 unités, et 15.000 cyclomoteurs sont vendus en 1990, presque tous avec une boîte de vitesses.

LE 50ème ANNIVERSAIRE.

En 1992, RIEJU fête ses 50 ans avec le lancement du modèle WINDY : c'est un cyclomoteur automatique avec un moteur de scooter à graissage séparé, frein à disque et coffre de rangement sous la selle.

LE DRAC : NOUVELLE GÉNÉRATION

En 1993, le cyclomoteur 50cm3 DRAC tout-terrain est lancé. Il complétera le marché avec la "RR 50", un modèle plus "design" à fourche inversée. La même année verra le lancement d'une version "CASTROL".

Le "Drac" est un triomphe, c'est une réponse à une nouvelle génération de cyclomotoristes. Voici venir le début de la personnalisation des machines, que RIEJU a su saisir au bon moment.

L’ANNÉE EUROPÉENNE.

En 1994, RIEJU participe au salon de Paris. Les nouvelles versions du RR50 (boite 6 vitesses et graissage séparé), aident RIEJU à s'implanter en France.

La marque se positionne rapidement comme une marque de prestige, grâce aux efforts et à la rigueur de la nouvelle génération "RIERA", qui parie sur l'export et l'ouverture vers de nouveaux marchés.

RIEJU est également présent au salon de Cologne. Les machines ont été exportées vers l'Autriche, l'Allemagne et la Hongrie.

Au salon de Barcelone de 1995, RIEJU présente son premier scooter, le FIRST, une évolution du F-12 Malaguti, concrétisant les relations commerciales avec ce constructeur.

Ce véhicule était équipé de roues de 12", de freins à disques et présentait une ligne agressive.

Sur ce salon, étaient également présentés le CROSSER et le F-10 fabriqués par Malaguti, mais commercialisées par RIEJU en Espagne, sous son propre nom. Le scooter FIRST a été une opportunité pour la vente d'un scooter à l'exportation.

RS1 : LE DÉBUT D’UN SUCCES.

1996 voit le renouvellement de la gamme route avec le nouveau modèle RS-1, et son esthétique "Racing". Basée sur le châssis du RST, en collaboration avec Malaguti, l'ensemble a été redessiné entièrement à Barcelone.

C'est une petite machine de course. La même année, plusieurs projets de motos entièrement nouvelles ont commencé à voir le jour, dont le futur MRX 50.

POUR LES JEUNES.

1998. Une ancienne ligne de montage de bicyclettes est transformée, et une 3ème ligne est consacrée à la MX50 : premier modèle "enfant" de machine "Off-Road".

Le logo RIEJU subit un rajeunissement important, en abandonnant le légendaire cheval pour adopter le nouveau "R" stylisé de la marque.

Le salon de l'auto et de la moto 1999 de Barcelone présente une exposition des motos historiques de compétition Rieju. La marque scelle un accord d'importation et de distribution exclusive sur l'Espagne des modèles de scooters Benelli.

La collaboration s'est étendue jusqu'en 1999, avec un total de 2000 unités.

L’INTERNATIONALISATION SE CONSOLIDE.

En 2000, RIEJU consolide ses activités à l'export avec 40% de sa production annuelle, jusqu'à atteindre 70% en 2007.

La même année est créé un département interne d'assistance, pour aider les 300 concessionnaires du marché français, améliorant ainsi le SAV RIEJU.

Au salon de la moto de Madrid, la Supermotard et la RR avec suspension à biellettes PRS, "Progressive Racing System" sont présentées.

LE PREMIER CHAMPIONNAT SUPERMOTARD.

Fière d'aider des jeunes talents et des nouveaux pilotes, RIEJU organise en 2000 son premier championnat national Supermotard avec le soutien du magazine espagnol "Solomoto". Le succès est tel que l'année suivante, une coupe étendue à la principauté d'Andorre est organisée. Pendant 4 années consécutives, la coupe RIEJU Supermotard a récompensé des pilotes que l'on a retrouvés les années suivantes, y compris au championnat du monde de vitesse, comme Pol et Aleix Espargaró (respectivement vainqueur et 3ème de la coupe RIEJU 2000), ainsi que Ricardo Cardús.

CHASSIS PÉRIMÉTRIQUE.

2001 voit l'arrivée du MRX à châssis périmétrique. Le MRX présente une esthétique novatrice, un équipement de composants de dernière génération, et une version améliorée de la courbe de puissance du moteur.

NOUVEAUTÉ DANS LA FAMILLE : le RS 2.

La RS2 naît en 2002. Malgré une chute très importante des ventes qui affecte tous les fabricants espagnols, la production de ce nouveau modèle est lancée. C'est une machine de route avant-gardiste, équipée du moteur MINARELLI AM6.

Imaginée pour couvrir les deux cylindrées 50 et 125 cm3, elle est d'abord présentée en 50cm3. Cette version lui a permis de remporter le 1er prix de la "MOTORCYCLE DESIGN ASSOCIATION" en 2004, en catégorie des motos de moins de 200 cm3.

En novembre 2002, sortent présentés les MRX et SMX 125 cm3 4 temps (motorisation YAMAHA). Grâce à son esthétique soigné et futuriste, et à un caractère racing-sportif, ces modèles ont reçu un bon accueil sur un marché pourtant encombré.

POUR CEUX QUI PRÉFÈRENT S’AMUSER.

En 2003, RIEJU a vendu 19.530 unités (augmentation de 161,47%) de l'exercice antérieur. RIEJU est reconnue et bien implantée en Europe, grâce à des produits comme la MRX-PRO (équipée en exclusivité pour RIEJU d'un cylindre spécial de plus grande puissance) et la RS2-Matrix.

Au salon "Intermot" sont présentés 2 prototypes, les motos MRX de 450 cm3 et 250 cm3.

ACCROITRE LES PARTS DE MARCHÉ.

En 2004, l'export représente 67% de la production. RIEJU distribue directement ses motos et cyclomoteurs en Espagne et en France, mais fait appel à des importateurs pour le reste de l'Europe.

Ce développement constant apporte à RIEJU le 1er prix de l'exportation (décerné par la chambre de commerce de Girona, Catalogne sud).

LA NOUVELLE OPTION : B1

Fin 2005, RIEJU présente la NKD 125 : une 125 4 temps très équilibrée. Elle est issue de la RS-2 déshabillée, disponible en 2 finitions : classique avec phare rond ou Streetfighter avec plaque-phare et sabot moteur.

RIEJU lance sa nouvelle communication en introduisant auprès de la presse sa nouvelle identité "For every day adventure" (l'aventure au quotidien), comme nouvelle devise.

2006 : L'INVERSION DU FUTUR.

RIEJU présente en 2006 un nouveau concept de machine : la TANGO 125, fabriquée entièrement en Catalogne Sud, dans l'usine de Figueres (à l'exception du moteur MINARELLI-YAMAHA). Cette moto est située entre l'enduro et le trial et bénéficie d'une agilité extrême, et d'une sensation de sécurité absolue, grâce à sa position avancée et sa finition impeccable.

2007 : UN PAS VERS LE FUTUR

2007 est une année importante, la TANGO 125 est présentée dans sa nouvelle version PRO. Une version rurale 50cm3 2 temps apparaît.

Les MRX et SMX PRO 50 adoptent le nouveau moteur Minarelli NG2. Enfin, sort une bicyclette électrique et la RR SPIKE (50 supermotard à jantes alliage).

En cette fin d'année, sort la 450 MRX de compétition. La dernière évolution du jeune et dynamique modèle TANGO propose la personnalisation de sa machine grâce au système " Design, try and buy it".

C'est l'ère d'une nouvelle ligne de produit personnalisés.

SIRET : 39363730100028

Machines RIEJU historiques
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M
Merci pour l'historique, c'est bien détaillé surtout pour une marque qui a connu sa gloire
Répondre
J
Do you have more pictures from the Rieju Serwa no1, ore can you tell me where your pictures were made, I am building a motorbike with a Serwa engine, nead some details.<br /> Thanks kindly, jan from the Netherlands
Répondre
J
Thank you fore the adress, two years ago I was in Figueras, its a pitty that I did not know about the factorie museum. <br /> Never recived pictures, I thinking to visit youre lovely Spain again,<br /> Thanks, I ma still building a Rieju-Serwa,<br /> <br /> Jan
A
Hi Jan,<br /> I'll look for a few pictures from the Nr 1. The pictures were made in the Rieju Museum, at the factory.<br /> You can see it there : Carrer de Borrassà, 41 - 17600 Figueres - Spain (South Catalonia).<br /> +34 972 67 43 46 but speak Spanish or Catalonian.<br /> Thanks to visit our blog. Have a nice day. i'll send you a pict next week.

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